Au pas de l'âne missionnaire — Diocèse de Bourges

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Au pas de l'âne missionnaire

Le contexte – la genèse
  • En 2016, le service diocésain de la pastorale des jeunes adultes (18-30 ans) souhaite organiser autre chose qu'une marche sur les chemins de Compostelle, plus proche, plus souple pour que ceux qui travaillent ou ne peuvent partir longtemps puissent y participer « à la carte ».
  • Cet événement diocésain était « en communion » avec les JMJ à Cracovie.
  • L'encyclique Laudato Si, habiter la maison commune inspire cette initiative. Le pape François encourage une Eglise missionnaire qui va aux périphéries, qui prend des risques, qui sort... comme un hôpital de campagne...
  • Père Stéphane de Maistre, souffrant de lombalgies, acquiert un âne pour porter les sacs.
Description
  • « Le tour du diocèse au pas de l'âne » est lancé à l'été 2016. Il part de la Charité sur Loire pour 15 jours. Le tour sera bouclé en 2018, la troisième année. En 2019, le trajet joint Bourges à Châteauroux en une semaine.
  • Le principe est de marcher entre 10 et 15 km par jour. Les haltes sont prévues dans des villages, dans une salle communale mise à disposition gratuitement par les communes, sous tente, chez l’habitant, dans des salles paroissiales… La participation est libre pour une heure, une journée ou plus...
  • Le but est d'aller à la rencontre des personnes, au long du chemin. Elles sont invitées à faire un bout de chemin, à partager le repas du soir....
  • L'âne porte un peu de bagages. Un véhicule transporte le gros matériel.
  • Le thème de la marche est donné par la lecture biblique du dimanche du départ. Chaque matin, un temps de prière rassemble les participants avant la marche. Chaque soir, la journée est partagée et relue à la lumière de l'évangile du jour.
Deuxième temps, les fruits de cette expérience/initiative

Quels fruits dans la relation aux personnes ?

  • L'âne est un vecteur formidable pour entrer en contact avec les autres personnes, enfants et adultes. EIles s'approchent pour le caresser, posent des questions à son sujet, puis au sujet du groupe qui se déplace.
  • Gratuité, réciprocité, simplicité, humilité de la marche à pied.
  • Partages, échanges, connaissance mutuelle, dynamique de groupe entre marcheurs « au long cours »
 
Quels fruits dans la relation à l’environnement ?
  • Le pas lent de la marche laisse le temps d'admirer les paysages, de choisir les chemins plutôt que les routes.
  • La marche est un mode de déplacement économique et écologique, sans dégagement de gaz carbonique.
  • Le crottin est offert à la terre. Le cas échéant, il est retiré du terrain de repos s'il s'agit d'un terrain de pétanque ou de jeux pour enfants.
  • La rencontre des acteurs locaux permet, à certains moments, d’acheter des produits du terroir (viandes, fromages…) ou de les découvrir (truffes…)
Quels fruits dans la relation à soi-même ?
  • Des temps de silence, d'intériorité, d’interpellation par la parole de l’autre.
  • Un effort physique à tenir, un dépassement de soi.
Quels fruits dans la relation à Dieu ?
  • La possibilité de prier seul ou avec les autres, en marchant ou dans les temps quotidiens spécifiques au départ et à l'arrivée.
  • L'expérience d'une Parole vivante, qui se lit dans la Bible et dans les rencontres et événements de la journée.
  • L'équipée interpelle : « Mais pourquoi vous faites ça ? » demandent certaines personnes. La gratuité de la rencontre, l'ouverture à l'inattendu, sont évangéliques.
Des fruits dans l'action pastorale

La pastorale des jeunes évolue avec l’arrivée de nouveaux membres. Or, cette initiative n’est plus celle des nouveaux arrivants. Le père Stéphane, souhaitant poursuivre cette expérience et la faire vivre aux paroissiens de son doyenné, l’organise cet été 2019 pendant 3 jours dans chacune des 4 paroisses qu'il administre comme vicaire.